Splinter Cell : Conviction – Sam Fisher en quête de vérité !
Aujourd’hui, test du dernier épisode de la série Splinter Cell. Le style de jeu a bien changé et s’éloigne de ses aînés, mais ce n’est pas forcément un mal !
Sorti en avril 2010, Tom Clancy’s Splinter Cell : Conviction prend en effet la série à contre-pied. Dans les Trois premiers opus, on jouais avec Sam Fisher en tant qu’agent d’Echelon 3, une entité secrète de la NSA. Ces trois volets étaient basés sur la discrétion la plus totale : déplacements dans le noir, armes silencieuses, déplacer les corps… Le quatrième volet nous avais permis de jouer le rôle d’un agent double, ce qui changeais quelque peu la donne. Mais Dans Conviction, on fais table rase du passé. Suite aux évènements du quatrième volet, Sam Fisher a définitivement quitté la NSA, Echelon 3 et tout ce qui a trait de près ou de loin aux gouvernements, aux complots, afin de retrouver le meurtrier de sa fille.
Le jeu commence à Malte, avec Sam Fisher à la terrasse d’un café. Il reçoit un appel d’Anna Grimsdotir, une de ses anciennes collègues d’Echelon 3, qui lui dis de se dépêcher, que des hommes sont à ses trousses. Elle lui annonce également avoir des informations sur Sarah, sa fille… Le jeu nous mènera au final vers un complot d’une envergure colossale, et au plus proche de la vérité concernant la fille de Sam. Durant onze niveaux, on verra pas mal de décors : le marché de Malte, aérodrome, un flashback en Irak, le Lincoln Memorial, le quartier général d’Echelon 3, et même la Maison Blanche.
Trailer de Splinter Cell : Conviction
Le gameplay a beaucoup changé par rapport aux anciens épisodes. Ici, certes la discrétion est de mise, mais bien moins qu’avant. On est en effet surpris de participer à des fusillades, dans une série qui se basais sur l’infiltration. Cela rend par contre le jeu bien plus dynamique, et nous donne l’image d’un Sam Fisher moins mou qu’avant. D’ailleurs, il s’est mis au krav-maga pour le combat au corps à corps. Cela donne des exécutions silencieuses du plus bel effet ! Tout une panoplie d’armes et de gadgets est à disposition. Si bien sur on retrouve le pistolet silencieux et le SC3000, on aura accès à des armes moins conventionnelles comme le fusil à pompe, et le SCAR. Ces armes peuvent être améliorées avec des points de l’on gagne lors d’actions précises. Les gadgets tels que les caméra-glu, bombes télécommandées, sont toujours là, mais accompagnées de grenades et grenades EMP, pour couper le courant durant un petit laps de temps. Enfin on aura plus tard dans l’histoire, accès aux lunettes de vision emblématiques de la série. Ce sera une variante sonar, permettant de voir les ennemis à travers les murs ! Avec tout cet arsenal, on peux choisir comment aborder chaque situation. Les mouvements de Sam sont toujours disponibles : longer les murs, grimper aux tuyaux, mais on ne peux plus déplacer les corps. Dommage. Par contre on a de nouveaux éléments de gameplay très sympathiques. La fonction marquer/exécuter permet de marquer des ennemis, pour ensuite les tuer à l’appui d’une seule touche lorsqu’il sont à portée. Il est à noter que cette technique n’est utilisable que si l’on a tué quelqu’un au corps à corps auparavant, avec d’avoir des points de marquage. La dernière position connue est aussi un nouvel élément très utile. Lorsqu’un ennemi vous vois, cela laisse un « fantôme » de Sam Fisher. Vous pouvez vous déplacer, et vous saurez que les ennemis vous croient à la position du fantôme. Très utile pour contourner vos ennemis !
Quelques passages d’interrogatoires et techniques de krav-maga. Sam n’est pas tendre !
Graphiquement, c’est beau ! 😀 Le jeu utilise le moteur Unreal Engine 3, et de bien belle façon. Les textures sont propres, aucune ne bave, les décors sont richement détaillés. Ce qui rend le tout encore plus agréable est sa direction artistique assez peu convenue. En effet, pour renforcer l’immersion, et éviter d’avoir un tableau d’objectif comme dans les précédents opus, votre objectif actuel s’affiche directement sur le décors. Bien pensé, et peu envahissant, on n’a pas besoin de menu supplémentaire.
L’ambiance sonore est très réussie. On a déjà les doublages, qui sont d’une qualité exceptionnelle en VO, mais aussi très correcte en VF. Le tout avec les mêmes doubleurs qu’avant, ce qui ne gâche rien. Le bruitages des armes, les cris de douleurs, de l’environnement sont très bons. On peux même tirer sur un gobelet de café et l’entendre se vider. Enfin les musiques sont très bien intégrées à l’action. On passera des musiques calmes durant les passages d’infiltration à des musiques plus violentes et épiques durant les gunfights.
Attention ! Risque de spoiler dans les screenshots !
Enfin, le jeu propose plusieurs modes multijoueurs, dont des missions en coopération, servant de prologue à l’histoire principale. Le jeu a cependant souffert de son DRM (protection) lors de la sortie sur PC. En effet, la nouvelle protection imposée par UbiSoft, vous oblige à être connecté au lancement du jeu, et pendant le jeu, tout comme Assassin’s Creed II, sous peine de se fermer. Depuis, suite à des problèmes techniques et aux plaintes des consommateurs, UbiSoft a allégé son DRM, qui ne demande une connexion à internet que lors de son lancement. C’est bien moins contraignant, et je n’ai donc pas eu de problèmes durant ce test.
Pour résumer, Splinter Cell : Conviction est un très bon jeu, du moment que l’on fais abstraction du passé de la série. Beaucoup vont se trouver déboussolés en voyant des fusillades alors que la série est basée sur l’infiltration. Mais une fois passé ce cap, le jeu est très bon, avec un gameplay solide, une difficulté bien dosée, et un scénario en béton armé. Seule reproche, mais minime, le jeu n’utilise qu’un aspect 16:9. Attention aux bandes noires sur les écrans.