PlayStation Vita : une console qui devient intéressante !

Après un bon gros mois sans articles, il est temps de revenir et de se remettre au boulot ! Aujourd’hui, je vais vous parler de la PlayStation Vita !

PS Vita, console sortie en février 2012 en Europe. Elle est la successeure de la PSP, console qui a déjà un peu d’âge. Sony a décidé de taper fort pour contrer la Nintendo 3DS, mais le prix de lancement était fort lui aussi. 250€, ça picote.

Mais cette année, à la GamesCom, Sony annonce une baisse de prix significative de la console et de ses cartes mémoires. Baisse de prix sur console neuve, mais qui s’est aussi trouvé répercuté sur les consoles d’occasion ! Une aubaine pour moi ! 😉 Il est maintenant possible de trouver en cherchant bien la Vita et une carte mémoire 8Go pour un prix plancher de 100€ !

Assez parlé avec ce petit historique, parlons maintenant de la console en elle même.

La Vita arbore un look assez proche de la première PSP, bien qu’étant un peu plus grosse. L’écran à une diagonale de 5 pouces, ce qui la rend imposante. Les boutons classiques sont présents, et on retrouve les mêmes que sus PSP, à l’exception enfin du joystick droit ! On trouve aussi un port carte mémoire, un port cartouche de jeu, et un port d’extension qui servira aux futurs accessoires. L’écran avant est tactile, mais il faut savoir que le dos de la console l’est aussi ! À voir selon l’utilisation en jeu.

À la prise en main, la console est légère, tout en paraissant robuste. Pas de plastique qui grince ou de matériaux cheap, à l’exception peut-être des gâchettes transparentes. Un des défauts de la PSP qui a été repris malgré tout.

Sony décide encore une fois à nous gonfler  sérieusement sur le chargeur. En effet, il s’agit d’un câble propriétaire, encore une fois (comme la PSP Go). Pas de micro-USB pourtant devenu un standard. Je peux encore passer outre ce fait, mais une autre bourde du genre vient entacher le tableau : les cartes mémoire.

En effet, Sony utilisait avant des Memory Stick. Ce format a assez mal marché, et s’est fait damer le pion par les SD/MicroSD. Mais Sony a aussi connu trop de piratage de PSP (accès aux fichiers facile par ces stockages), et propose finalement un format propriétaire pour ses cartes ! Les prix s’envolent, actuellement une carte 32 Go coute 65€. De plus, les accès depuis un PC se font uniquement avec un logiciel. Sony a retenu la leçon du piratage et a verrouillé sa console comme jamais.

Dans l’ensemble, la Vita est agréable à prendre en main, et son grand écran est un vrai plaisir à regarder. Couleurs vives et lumineux, merci la technologie OLED.

Côté technique, la console est équipée d’un processeur  quad core à 2GHz (ARM9) qui lui-même dispose d’un processeur graphique quad core. Pourtant, aucune chauffe à signaler. Sont également présents 512 Mo de mémoire vive, et 128 Mo de mémoire vidéo. Cela explique le prix de lancement de la console, c’est un monstre. Par contre, la batterie en prend pour son grade, 5 heures d’autonomie environ.

La console était disponible à sa sortie en deux versions, une Wifi, et une Wifi + 3G. Ayant eu peu de succès, cette dernière n’est maintenant plus produite. La Vita est compatible Wifi N sur les bandes de fréquence 2,4GHz et 5 GHz.

Passons maintenant à l’interface. Elle a beaucoup évolué depuis le lancement. Par conséquent, je base mes impressions sur la version actuelle (2.61) qui est aussi mon premier contact avec l’interface. Premier choc, adieu le XMB que l’on avait sur PSP ou PS3. La nouvelle interface s’appelle LiveArea, est intégralement tactile, et propose vos jeux et applications sous forme de bulles sur plusieurs écrans. On peut tout organiser comme on le souhaite, et faire une page pour les jeux PSP, une pour Vita, bref, faites comme chez vous.

Le tout est rapide, et le tactile aide beaucoup à rendre l’ensemble intuitif. On peut avec le bouton PS facilement figer un jeu, pour accéder au navigateur web, puis y revenir sans avoir de chargement. Autre point, quitter une application n’a jamais été aussi gratifiant. Il suffit de prendre le coin d’une application en pause sur l’écran tactile et de tirer, comme pour arracher un autocollant. Tellement simple et efficace, que je me suis senti très con quand j’ai voulu le faire intuitivement sur ma Nintendo 3DS…

J’ai pu tester quelques jeux que j’ai pris sur le PSN ou en cartouche, et les graphismes sont impressionnants pour une console portable. Little Big Planet Vita est aussi bon que ses homologues sur console, aucune concession n’est faite. Même pour le jeu en ligne. Gravity Rush et Soul Sacrifice se défendent bien eux aussi avec un bon gameplay, aidé de l’écran tactile et du second joystick et des graphismes agréables. Je ferais des critiques plus détaillées sur ces jeux en temps voulu.

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À noter aussi que depuis une ancienne mise à jour, la console est compatible avec la majorité des jeux de PSP et de PSX disponibles sur le Store. Par contre, rangez vos UMD, la console n’est pas physiquement compatible.

La console permet aussi, comme la 3DS, des jeux en réalité augmentée avec des cartes. C’est fun, mais vous fera juste découvrir le principe. Pas de quoi y passer des journées.

Au final, je suis totalement convaincu par cette console. Elle a beaucoup d’atouts, bien qu’un peu grosses à transporter, et que des formats propriétaires de carte mémoire viennent gâcher la fête. À 200€ maintenant avec des jeux offerts, les packs sont intéressants, mais n’hésitez pas à regarder du côté de l’occasion. Les offres sont bien plus avantageuses, et avec les jeux en promo régulièrement sur le PS Store, on peut commencer pour pas trop cher. Je la recommande vraiment aux joueurs nomades, d’autant que les jeux en cartouche ne sont pas zonés ! Le manque de jeux se résorbe et permet d’avoir une collection variée, pour tout les goûts.