Bonjours les geeks ! Aujourd’hui on va parler de la série Final Fantasy et de quelques anecdotes autours d’elle. Merci à Captainjuju de KawaTime d’avoir évoqué le sujet dans un de ses commentaires !

L’histoire d’une dernière fantaisie

Tout d’abord, revenons aux origines de la série et de ses créateurs. Square est fondé en 1983 par Masafumi Miyamoto. C’est à l’origine une filiale de Denyūsha Electric Company, qui se concentre sur la marché émergeant du jeu vidéo. Ses premiers eu sortent principalement sur micro-ordinateur, avant de migrer peu à peu vers le Famicom Disk System (le lecteur de disquettes de la NES). En 1987 tout va mal pour Square, qui entend sortir son dernier jeu, sa dernière fantaisie avant de mettre la clé sous la porte. Inspiré par Dragon Quest sorti en 1986 par la compagnie Enix sur NES, Square nous sort un RPG, Final Fantasy. Le succès est au rendez-vous et relance Square de façon inespérée ! Final Fantasy se vend à 1,5 millions d’exemplaires ! Une quantité astronomique pour l’époque ! En 2003, Square fusionne avec son rivale de toujours, Enix, pour former SquareEnix.

Ainsi naquit la saga des Final Fantasy aujourd’hui si connue. Mais si la série a toujours marché au Japon, il n’en fût pas de même à ses débuts dans le reste du monde. Ainsi certains épisodes ont été éclipsés purement et simplement !

Nous allons maintenant reprendre la série, découpée en deux générations selon moi (seuls les épisodes majeurs seront abordés).

Première génération : Final Fantasy I à VI

Final Fantasy (NES) : Sorti en 1987 au Japon et 1990 aux USA, il ne sort pas chez nous ! L’import reste la seule solution. Son scénario s’articule autours de quatre guerriers de lumière devant restaurer l’éclat de quatre cristaux afin de sauver le monde.

Final Fantasy II (NES) : 1988 pour les japonais et… c’est tout ! Quatre jeunes personnes dont les parents ont été tués par un tyran ayant vendu son âme au diable, afin d’asservir le monde, vont tenter de soulever une rébellion pour contrecarrer ses plans.

Final Fantasy III (NES) : 1990 au Japon, et… rien d’autre ! Encore une fois il sort sort pas de l’archipel, car les RPG japonais n’étaient encore pas assez reconnus dans le reste du monde. Au grand dam des joueurs du premier volet. Selon les anciennes légendes, un cristal veille sur le monde. Un jour un groupe de quatre jeunes gens le découvrent, et il leur confie comme mission de rétablir l’ordre dans le monde, en devenant des chevaliers de lumière.

Final Fantasy IV (SNES) : Attention c’est là que ça se corse. Sorti en 1991 au Japon, et USA, il ne sort toujours pas en Europe. Cependant, aux USA, il ne peut être le quatrième épisode car seulement le premier est sorti ! Il se retrouve donc renommé en Final Fantasy II pour l’Amérique ! Ainsi commence la grande confusion dans la numérotation. Cecil à la tête des Ailes Rouges, une flotte volante, attaque plusieurs villages pour récupérer des cristaux sur ordre du roi. Dégouté par les actes de barbarie qu’il viens de commettre, il déserte et tente de protéger les cristaux, accompagné de nouvelles rencontres.

Final Fantasy V (SNES) : En 1992 au Japon, et encore une fois, le reste du monde se brosse ! L’équilibre du monde repose sur quatre cristaux représentant des éléments, qui servent également de prison à des esprits maléfiques. Mais un jour l’un des cristaux se brise sous les yeux du roi. Aux commandes de Butz, un vagabond, vous rencontrerez d’autres protagonistes pour vous aider à sauver le monde.

Final Fantasy VI (SNES) : Surement le meilleur épisode de cette génération. Il sort en 1994 au Japon et USA. Mais il ne s’agit que du troisième volet pour l’Amérique. Il est donc renommé pour eux en Final Fantasy III. 1000 ans après la guerre de la Magie, où les humains ont combattu les Espers, l’Empereur Gestahl dirige le monde. L’empereur cherche à retrouver des Espers enfouis, afin de s’approprier leurs pouvoirs magiques. Vous contrôlez au début Tera, jeune fille séquestrée par l’empire, et soumise à leur volonté par l’utilisation d’une couronne spéciale. Avec quatorze personnages jouables, ce Final Fantasy est un des plus riches.

Conclusion : Bien que la série aie fait un carton au Japon et USA, aucun épisode n’est sorti en Europe. Ce n’est que bien plus tard que nous auront des versions traduites, et rééditées pour nous pauvres européens. Sur PlayStation, et GameBoy Advance entre autres. Une chose est à remarquer, les cristaux sont très présents dans ces épisodes. Pour quelle raison, aucune idée. Le créateur de la série a peut-être été agressé dans son enfance par un cristal ? Si quelqu’un le sais je suis preneur ! Maintenant, passons à la seconde génération de Final Fantasy, celle qui a fais connaitre un peu mieux le genre en Europe.

Seconde Génération : Final Fantasy VII à XIII

Final Fantasy VII (PSX) : Il s’agit du premier épisode sorti en Europe ! Une grande première pour la série. Il s’agit d’un épisode charnière, qui a introduit énormément de joueurs aux RPG japonnais. Il marque aussi le passage à la 3D de la série. C’est également le premier Final Fantasy auquel j’ai joué. Sorti en 1997 partout dans le monde, il connu même un portage PC par Eidos. On peux cependant regretter une chose, sa traduction a été faite à la truelle ! L’histoire en prend un sacré coup dans la version française, à tel point que certains passages du jeu sont encore confus pour les joueurs. Vous dirigez Cloud Strife, ancien membre du SOLDAT. Ils ‘agit d’une milice privée appartenant à la compagnie électrique Shinra, qui assure la protection de ses installations et fais régner l’ordre dans les plus grandes villes. Vous rejoignez un groupe d’éco-terroristes, Avalanche, qui fait sauter les réacteurs Mako qui puissent l’énergie vitale de la planète pour la convertir en électricité. Final Fantasy VII s’éloigne du monde de la fantasy, pour s’approcher d’un mélange de technologie et de magie. Le thème est plus sérieux, et se diversifie enfin des histoires de cristaux. Bien qu’ils soient toujours là, sous la forme des matérias, objets permettant d’utiliser de la magie. Cet épisode marque aussi l’apparition du méchant de jeux vidéos le plus charismatique, Sephiroth !

A la base se jeu devait sortir sur console Nintendo, plus exactement la Nintendo 64. Mais Square ayant besoins de plus de place que ce qu’offre le support cartouche à cette époque, se tourne vers le support CD, sur PlayStation de Sony. Ironie du sort, puisque la PlayStation devais à la base être un lecteur de CD pour Super NES.

Final Fantasy VIII (PSX / PC) : Deuxième épisode en 3D, il sort en 1999 pour tout le monde. Square vois enfin l’engouement pour les RPG dans les autres pays, et le succès de la série continue de grandir. Lui aussi aura droit à son portage PC par Eidos. Ce jeu se déroule dans un univers moderne lui aussi. Vous êtes Squall Leonhart, étudiant à l’université de Balamb. Votre formation de soldat SeeD sert à faire régner l’ordre lors des conflits, un peu à la façon de l’ONU. Une de vos missions sera d’aider Linoa Heartilly, chef de la résistance contre Galbadia, une ville ennemie.

Final Fantasy IX (PSX) : Sorti en 2000 et 2001 pour l’Europe, cet épisode marque un retour aux sources. L’univers high-tech refais place aux chevaliers et magiciens.  Vous contrôlez Djidane, un personnage ayant une queue de singe, et qui fais partie d’une troupe de voleurs, les Tantalas. Votre but, est de capturer la princesse Grenat d’Alexandrie, lors d’un festival. Visuellement, Final Fantasy IX pousse la PlayStation dans ses retranchements. Incroyable ce qu’on peux faire avec 33MHz ! 😉

Final Fantasy X (PS2) : Attendu comme le messie, il sort en 2001 (2002 en Europe). Il marque un renouveau dans le domaine 3D de la série. L’histoire débute avec Tidus, jour et champion de BlitzBall, un sport aquatique. Attaqué lors d’un match par Sin, un monstre géant, il survit grâce à Auron. Après plusieurs rencontres, le but sera de battre Sin, qui menace de tout détruire. Cet épisode sera un des derniers sur lequel travaillera Nobuo Uematsu pour les musiques.

Final Fantasy XI (PS2 / PC) : Sorti entre 2002 et 2004 selon les régions, il marque un changement de cap radical pour la série, qui s’oriente vers le MMORPG. Bien qu’il aie eu du succès, il ne reste vraiment pas un épisode marquant de la série.

Final Fantasy XII (PS2) : Sorti en 2006 et 2007, il garde un style proche de celui de Final Fantasy XI, mais en solo. L’histoire se déroule à Ivalice, lieu où la magie est monnaie courante. Le mariage de la princesse Ashe de Dalmasca et du prince Rasler de Nabradia est interrompu par l’invasion de l’armée d’Archadia, un pays voisin.

Final Fantasy XIII (PS3 / Xbox 360) : Sorti en 2009 et 2010. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le visuel des Final Fantasy, sur console de dernière génération. Les graphismes s’affinent encore, et les personnages sont de plus en plus réalistes. Sony perd également le monopole de la série, qui s’émancipe sur la console de Microsoft. L’histoire vous met aux commande de Lightning, qui cherche à récupérer sa soeur. Celle-ci est en partance dans un train de purge. Toutes les personnes ayant été en contact, de près ou de loin, avec un Fal’Cie (sorte d’artefact géant), se retrouve purgée, déportée, pour ne pas attirer le malheur sur le reste de la population.

Bien qu’il aie été acclamé, il n’est pas le meilleur épisode de la série. Visuellement époustouflant, avec une mécanique de jeu simple mais efficace, il reste très, voir trop linéaire.

Conclusion : Bien que cette seconde génération comporte des épisodes marquants, elle n’est pas forcément meilleure que la précédente. Les systèmes de combats se sont diversifiés, ont innovés dans le bon sens, mais le coté scénariste, richesse de l’univers a connu des hauts et des bas. Les épisodes PSX sont très difficiles à trouver, car devenus cultes, ils restent disponibles facilement en téléchargement sur le PlayStation Store de Sony, pour PSP et PS3. Des épisodes à faire et refaire.

L’avenir

Final Fantasy XIV : Annoncé pour une sortie courant 2010, Final Fantasy XIV va être un MMORPG, comme le onzième épisode. Il devra affronter World of Warcraft sur ce terrain, ce qui n’est pas une mince affaire. N’étant pas fan de MMORPG, l’attente d’un Final Fantasy XV reste la seule solution !

Conclusion

Ainsi s’achève cette petite rétrospective sur la série Final Fantasy. Un point n’a pas été abordé, la musique. Ce sujet sera traité plus tard, Nobuo Uematsu, compositeur emblématique de la série, mérite bien un dossier à lui tout seul ! Bien d’autres épisodes existent sous le nom Final Fantasy, que ce soit des dérivés tels que Crisis Core : Final Fantasy VII ou des spins-offs comme Final Fantasy Tactics. Mais faire un dossier les regroupant tous, est une tâche Herculéenne. Certains de ces épisodes feront peur être un passage ici, qui sais ? 😀

Sur ce, je vous laisse retourner à vos jeux vidéos, bande de geeks ! 😛