Tom and Jerry : The Movie

Le samedi c’est retrogaming ! – Tom and Jerry : The Movie

Hello les retrogamers ! Ce soir je vous parle d’un jeu un peu spécial. Il s’agit de mon premier jeu de Master System (autre que Alex Kidd intégré à la console). Une véritable histoire d’amour et de haine… Beaucoup de haine…

Oui la haine, ce sentiment que les développeurs ont voulu ruiner votre enfance. Tom and Jerry est un jeu basé sur un film sorti en 1992 mettant en scène le chat et la souris du cartoon. Le jeu… est basé sur le film seulement pour son titre… Sorti la même année, il vous met dans la peau (velue) de Tom le chat, afin de capturer Jerry dans six niveaux afin de la transformer en casse-croûte.

Tom and Jerry : The Movie

Jusque là, c’est classique, et assez convenu connaissant la série, donc pourquoi pas… Premier niveau, la cuisine. Et là c’est le drame ! Premier constat, la maniabilité (inexistante). La colonne vertébrale de Tom est un manche à balais et sa démarche est toute aussi rigide. Il y a la possibilité de courir, mais vu la distance requise pour s’arrêter s’il y a un obstacle, vous finissez inévitablement par le percuter, vous enlevant de la vie. Bon je peux encore faire avec. Mais le sadisme des développeurs se met en place. Pour monter sur une plate-forme, c’est incertain, il faut vous coller à elle et espérer agripper le rebord durant un saut. Tout rend la tâche de chopper Jerry bien compliquée car elle avance inexorablement vers la fin du niveau. Si elle vous largue, vous perdez une vie et recommencez le niveau entier !

D’ailleurs le niveau, parlons-en… Il ne fais pas bon être le chat dans ce jeu, car l’environnement cherche à vous tuer ! Dans la cuisine, des gouttes d’eau tombent des canalisations au plafond (!!) et vous assomment ! Quand ce n’est pas une tasse ou une assiette qui tombe du plafond ! Je ne savais pas qu’on rangeais la vaisselle à cet endroit ! Le pire reste la fourberie de devoir marcher sur les gazinières, qui s’allument de façon intempestives et aléatoires pour vous transformer en gros bout de charbon… Ah et enfin, si on rattrape Jerry trop vite, elle met une bombe sur votre chemin, que vous pourrez rarement éviter.

Le clou du spectacle reste que si vous la loupez en fin de niveau, elle repart en arrière et tout le chemin dois être refais en sens inverse ! Je pense que certains développeurs et game designers du jeu ont eu une enfance difficile et ont voulu se venger sur des gamins…

Et là je n’ai parlé que du premier niveau… Imaginez les cinq suivants ! Le jardin (une grenouille peux tuer un chat), la ville (toutes les vieilles vous jettent des pots de fleur de leur appartement), la forêt, la montagne, et le pire le jardin d’enfant (et ses ballons qui partent dans tout les sens).

Graphiquement, le jeu est pas mal. C’est coloré, et les environnements ressemblent parfois à ceux du dessin-animé. C’est agréable et c’est tant mieux. Les musiques et bruitages sont corrects, mais ne resteront pas dans les mémoires. La durée de vie est colossale mais repose sur la difficulté du titre : en effet avec trois continue et des niveaux de malades, je ne l’ai jamais fini. Encore une ruse de développeurs !

Dans cette vidéo, le joueur est doué… Contrairement à moi…

Bref, ce jeu est pour moi une source d’échec et de frustration, donnant l’envie d’envoyer la cartouche sur la lune pour ne plus jamais la voir, mais en même temps une valeur sentimentale car il s’agit de ma première cartouche Master System. Bien que le jeu soit difficile et aie ses travers évoqués ici, il m’arrive parfois d’y rejouer pour tenter de progresser encore. Et ça, c’est ce qui caractérise le retrogaming ! La persévérance !

A plus tard les retrogamers masochistes ! 😉

Author: keitaro

Joueur de jeux vidéos en tout genre, et sur toute plateforme, fan d'animé, et de manga, j'essaie de partager mes découvertes et coups de coeur sur BakaGamer. Toujours en retard sur les sorties du moment, évidement.