Le samedi, c’est retrogaming ! – Streets of Rage

Hé oui les retrogamers, cela fais bien longtemps que je n’ai pas fais d’article sur un vieux jeu ! Le retrogaming est de retour ! On va parler d’un jeu que j’ai usé tellement j’y ai joué, il s’agit de Streets of Rage !

Sorti en 1991 sur Mega Drive, Streets of Rage (Bare Knuckle au Japon) est un beat’em all développé par Sega. Le scénario tiens sur un post-it, pour changer, à cette époque pas besoins de complot mondial pour faire un jeu : La ville est maintenant contrôlée par le Syndicat et son leader anonyme Mr X. La police étant sous ses ordres, rien ni personne ne peux s’opposer à lui. Personne, sauf Adam Hunter, Alex Stone, et Blaze Fielding, trois flics qui ont jeté leur uniforme pour aller nettoyer la ville par eux même et ramenner l’ordre ! Du bien beau scénario simpliste, mais qui va nous emmener au coeur de l’action, et de façon efficace.

Pour combattre le crime, vous devrez traverser huit niveaux remplis d’ennemis, avec un boss à la fin. La difficulté se corse de plus en plus avec votre progression, mais vos combattants ont des techniques suffisement variées pour en venir à bout. Et dans les cas les plus corsés, il suffit d’appuyer sur une touche pour faire intervenir quelques amis encore dans la police qui vous sont fidèles, pour envoyer une bonne salve de roquettes ou de napalm sur tout les ennemis à l’écran.

Côté maniabilité, le titre est plutôt bon, un bouton pour sauter, un pour frapper, un pour appeler les secours précédemment mentionnés, et la croix pour se déplacer. Certaines techniques peuvent combiner des touches mais le tout reste intuitif. On peux aussi ramasser divers objets pour se soigner (rôti, pomme,…) ou pour se battre (tuyaux, batte de base-ball, bombe au poivre, bouteille en verre.

Graphiquement, le jeu est loin d’être le plus beau de la Mega Drive, mais il a son charme, grâce à ses environnement urbains très réussis. Les animations sont fluides même avec beaucoup d’ennemis. L’ambiance qui s’en dégage correspond bien à l’aventure, que l’on passe des rues sous les néons, au bord de plage, à l’usine, ou au bâtiment luxueux de Mr X et toute sa clique de sbires. Les musiques n’y sont pas non plus étrangères avec des thèmes emblématiques de Yuzo Koshiro, compositeur dans bien des jeux vidéos, tels que Shenmue, Shinobi ou plus récemment Super Smash Bros Brawl. Enfin les bruitages sont plutôt réussis, malgré le fait que certains d’entre eux soient un peux stridents.

Un des gros avantages de ce jeu est son mode coopératif, permettant à deux joueurs de nettoyer les rues ensemble, et aussi d’accéder à une fin alternative du jeu, la mauvaise fin. La rejouabilité est énorme, c’est le genre de jeu auquel on reviens régulièrement, sans pouvoir l’expliquer. Une vraie perle dans l’histoire de Sega.