Le samedi, c’est retrogaming ! – Azure Dreams
Alors que Pokémon règnait déjà en maitre du jeu de bestioles sur GameBoy, Konami fais le pari de nous sortir un jeu reprenant à peu de choses près ce principe en 1998 : Azure Dreams.
Là où Pokémon restais assez classique (combat, évolution, exploration), Azure Dreams réussi à trouver ce qui fera son originalité.
Vous commencez votre aventure avec Koh (nom qui peux être changé), un jeu garçon de la ville de Monsbaya, située dans le désert. Cette ville est célèbre pour sa tour, remplie de monstres, que des chasseurs explorent pour ramener divers trésors et des oeufs de monstre, pour les revendre, ou les faire éclore pour domestiquer l’animal qu’il contiens. Votre père était un chasseur renommé, le meilleur de la région, mais une nuit d’orage il ne revint jamais… Lors de vos quinze ans, vous obtenez le droit de rentrer dans la tour pour suivre les traces de votre père. Avant d’entrer, vous rencontrez un familier errant, celui de votre père disparu ! Il est le seul à parler la langue des humains, et se propose de vous accompagner. Ainsi début votre périple dans ce jeu. Votre but sera d’atteindre le dernier étage de la tour, le trentième pour être exact.
Le jeu est sorti sur deux consoles, d’abord la Playstation de Sony, où il sera mal accueilli. Bien qu’ayant une vue de dessus à la Pokémon, il utilise la 3D, et assez mal. La lecture des éléments à l’écran est pénible, principalement à cause de la faible résolution du titre. Une version GameBoy Color vit le jour peu de temps après, bien plus agréable à jouer, et réglant ce défaut.
Votre exploration de la tour est assez particulière. A cause d’un sortilège lancé il y a des millénaires sur la tour, votre personnage retournera au niveau 1 de son expérience à chaque entrée dans le donjon. Par contre, les monstres qui vous accompagnent ne sont pas affectés par ce sort. De plus les niveaux de la tour sont générés de façon aléatoire à chaque entrée. Une bonne façon de rompre la monotonie. Vous y trouverez divers objets, des oeufs, de l’équipement pour vous, et des ascenseurs pour aller à l’étage suivant. Vous croiserez aussi d’autres personnages, qui vous apprendrons des informations sur votre père, et qui seront des personnages importants de l’intrigue.
Vous croiserez divers monstres sur votre route, les combats se déroulant plus ou moins en temps réel sur la carte. Vos monstres et vous même pouvez alors vous en prendre un un pauvre ennemi sans défense. 😛 Le seul moyen de sortir de la tour étais soit de trouver un cristal du vent, soit de sacrifier un de vos familiers. Assez facile quand on a un oeuf, de le faire éclore, et de le sacrifier aussitôt.
Contrairement à Pokémon, vous ne visiterez pas d’autres villes. Mais la tour est suffisamment vaste pour combler cette lacune. Vous pourrez même participer à des oeuvres caritatives pour votre cité, afin de l’embellir et la rénover, grâce aux dons généreux que vous ferrez. Il y a beaucoup de ce genre de quêtes annexes qui viennent encore rallonger l’aventure.
Les musiques sont assez quelconques, mais ne dérangent pas durant l’aventure. Les bruitages par contre sont assez réussis. Il en est de même des différents designs des monstres, tour à tour attachants, ou effrayants. On est loin des peluches présente dans Pokémon. Les monstres ici sont des tueurs, et il y ressemblent. 😀 Autre fait notable, les traductions françaises ont encore une fois (merci Konami) été faites à la truelle par un polonais bourré. Tout est traduit, sauf les noms d’objets. Honteux…
La particularité de ce jeu, au delà de ressembler à Pokémon, était de pouvoir fusionner deux de vos familiers pour en former de nouveaux, ou combiner leurs capacités spéciales. Un élément assez original, qui reste limité à cause d’une variété totale de cinquante monstres.
Ce qui m’avais le plus surpris, est qu’à la fin de l’histoire, après le générique, rien n’étais fini, mais l’aventure commençait à peine, avec un second scénario, et la possibilité d’explorer 99 sous-sols avec un boss extrêmement difficile à battre ! Une durée de vie colossale pour un titre qui n’a pas eu l’attention qu’il méritais.
Lors de la sortie de la Nintendo DS, Konami a recyclé deux de ses titres qui sont Survival Kids (déjà abordé) et Azure Dreams. Ce dernier est revenu sous le nom de Tao’s Adventure : Curse of the Demon Seal en 2006. C’est un bon jeu, mais les monstres ne sont plus aussi attachants qu’à l’époque. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils sont vraiment moches ou alors à cause de la nostalgie.
Azure Dreams restera dans ma mémoire comme un des meilleurs RPG de la GameBoy Color, mais par pitié, évitez d’y jouer sur PSX, vous vous feriez du mal ! 😛 Ciao les retrogamers !