Le retour des bestioles – Pokémon Version Noire et Blanche

Bonsoir les geeks ! Cela fais un peu plus de deux semaines que les Pocket Monsters sont de retour, et il est temps de faire le point dessus !

Pokémon pourrais sembler s’enliser depuis 1996, depuis quatre générations de jeux, apportant toutes plus ou moins leur lot de nouveautés. Mais avec l’arrivée de la cinquième génération, c’est un véritable retour aux sources qui se produit, une remise en cause de la série, effectuée avec brio. Pokémon version Noire et Blanche, sortie en France le 4 mars 2001, est semblable aux épisodes précédents, mais se démarque par bien des aspects.

Le scénario est, d’un point de vue élevage, très similaire à l’existant : un jeu garçon/fille, sur le continent d’Unys, qui obtiens son premier Pokémon et part pour affronter les meilleurs dresseurs au monde. On est en terrain connu. Par contre, une seconde trame va venir se greffer dessus, de manière efficace : un jeune dresseur, à la tête de la Team Plasma, cherche à libérer les Pokémons de l’oppression de leurs dresseurs. On se croirais presque avec un scénario centré sur l’écologie, mais qui ne tombe pas non plus dans l’extrême et le ridicule. Le scénario est en définitive bien pense, et agréable ! Vous aurez même deux amis, qui vous accompagnerons lors de votre périple, vous aiderons ou vous lancerons des défis. Adieu le stéréotype du rival. Adieu aussi le stéréotype du professeur Pokémon, c’est maintenant une femme !

Vidéo d’introduction de Pokémon Version Noire

Côté gameplay, le retour aux sources est très perceptible : 156 nouveaux Pokémons, ce qui porte le total à 649 (c’est trop) , mais aucun de ceux des précédentes générations n’est accessibles tant que l’on n’a pas fini le jeu. On est donc obligé de découvrir de nouveau monstres, et de ne pas rester coincé par le passé. Une vraie bouffée d’air frai qui redonne envie de jouer et de découvrir ! D’autres nouveautés sont au programme, dont une grande partie concerne la connectivité : en effet, le jeu active en continu (si on le veux) la connexion wifi, ou se sans-fil entre Nintendo DS, pour échanger avec d’autres dresseurs que l’on croiserais, échanger en ligne, combattre, et dans la cas de la Nintendo DSi, on a droit à un chat vidéo ! La connectivité ne s’arrête pas là et sera étendue au 30 mars, avec l’ouverture du site Global Link, qui vous proposera de lier votre sauvegarde à un compte, pour de nouveaux bonus.

Graphiquement, ce n’est pas une révolution, mais il y a quand même du neuf, qui fais très plaisir. Les débuts de la 3D lors de vos déplacements, vu dans les versions HeartGold et SoulSilver, sont maintenant exploités au mieux. La vue change lors de passages sur un pont, des déplacements en ville, on croise des gens qui courent dans les rues, et cela donne une impression de vie, moins figée au jeu.  Un plus indéniable, qui viens chatoyer la rétine. Les combats sont plus agréables aussi, avec des Pokémons qui sont maintenant animés. On regrettera les Pokémons pixelisées lorsqu’ils sont vus de dos. Les musiques sont très agréables, avec des thèmes très bons et qui ne gavant pas le joueur. Egalement quelques thèmes des anciens volets revisités. J’aime particulièrement la musiques lors de l’introduction du jeu avant l’écran titre.

Les dix premières minutes du jeu

La difficulté du jeu est revue légèrement à la hausse, ce qui n’est pas un mal, et on dois tout réapprendre, car aucun ancien Pokémon n’est disponible au début. Cela donne une durée de vie plus que correcte, avec une progression à une vitesse raisonnable. Attention toutefois, il faudra à plusieurs reprise aller combattre des Pokémon sauvages pour monter en niveau, bien plus souvent que dans les jeux précédents. Mais le plaisir de jeu est intact, c’est Pokémon, mais en mieux, le renouveau est là, et il fonctionne ! Comme d’habitude, certains Pokémons ne peuvent obtenus qu’en échangeant avec l’autre version, mais on ne s’arrête pas là : dans le jeu, une ville diffère entre les deux versions ! La ville Blanche, avec des Pokémons inédits à attraper, ou la Ville Noire, avec beaucoup de combats pour progresser, chacun dans leur jeu respectif.

Pour résumer, Pokémon Version Noire et Blanche, est vraiment la bouffée d’air frais attendue pour la série, une remise à neuf, un grand dépoussiérage qui fais vraiment du bien, sans pour autant oublier son passé. Du tout bon, qui va encore nous occuper des centaines d’heures.