La saga Mass Effect
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une saga qui s’achève le mois prochain. Une trilogie de jeux uniques, des personnages charismatique, avec l’univers pour terrain de jeu ! Je vais vous parler de la saga Mass Effect ! Ici je n’aborderais que les jeux principaux, il existe des dérivés sur iPad et compagnie.
Mass Effect
Mass Effect est un TPS/RPG. Premier épisode de la série à voir le jour, il sort en exclusivité sur Xbox 360 en novembre 2007, développé par BioWare. Ce n’est qu’en mai 2008 que les joueurs PC auront droit à un portage, de très bonne qualité (chose rare). Mass Effect, c’est avant tout l’histoire du commandant John Shepard (ou Jane Shepard, car on peux choisir son sexe), membre de l’Alliance terrestre. Le jeu se déroule en 2183, soit quarante ans après la découverte par les terriens d’une civilisation disparues (les Prothéens), sur Mars. Cela leur apportera les connaissances nécessaires à des voyages spatiaux bien plus avancés, et à leur premier contact avec divers races extra-terrestres, et le Conseil, dirigeant depuis la Citadelle, vaisseau gigantesque qui sert de ville.
Vous vous trouverez donc à voyager à travers la galaxie, et votre premier objectif sera d’enquêter sur la découverte d’un nouvel artéfact Prothéen sur la colonie d’Eden Prime. Cette mission a aussi un autre but, juger de votre aptitude à rejoindre le corps d’élite du Conseil, les Spectres, des agents ayant une autorité totale et n’obéissant qu’au conseil. Et surtout d’être le premier Spectre humain. L’Alliance fournira même un vaisseau, le Normandy, dernier prototype furtif conçu en association avec les turiens. Au cours de cette mission, vous rencontrerez Saren, un turien dont le but reste un mystère et qui s’est associé avec les Geths, une forme de vie artificielle s’étant rebellée contre ses créateurs. Autant le dire de suite, le scénario est très bien construit, avec de multiples rebondissements et l’univers de jeu est suffisamment riche pour s’attarder sur la description de chaque planète que vous croisez. Il vous sera possible tout au long du jeu de croiser de nouveaux personnages, et de les persuader de vous aider dans votre quête.
Le jeu a par ailleurs un système de dialogue vous laissant un choix assez large de réponse (merci BioWare) qui peuvent influencer le cours de l’histoire ! Un système bien pensé sur le papier et assez dynamique, mais après quelques heures de jeu on remarque que c’est assez manichéen, malgré l’impact que cela a sur votre personnage. Un autre élément, qui a fait polémique, est la drague ! Même quand l’univers est en danger, il ne vous est pas impossible d’avoir une histoire d’amour avec certains des personnages ! Cela a fait couler beaucoup d’encre à la sortie du jeu, alors qu’au final, on ne vois même pas le bout d’un téton (nos chères têtes blondes sont sauves).
Le système d’inventaire est un bon point du jeu, mais aussi un mauvais point. Au cours de vos aventures, vous ramasserez des quantités d’armes extravagantes, au caractéristiques variées. Un bon point pour le côté RPG du jeu. Il y a des fusil d’assaut, fusil à pompe, pistolets, snipers, et il est possible de les modifier pour leur affecter des caractéristiques comme des balles incendiaires. Cool ! Mais le menu et son ergonomie ont été imaginées par Picasso. C’est pas pratique, énervant, et au bont d’un moment on se demande comment on est arrivé là. Dommage.
Deux DLC sont sortis pour ME, Bring Down the Sky, assez intéressant, et Pinnacle Station à éviter.
Graphiquement, le jeu est sublime, même encore pour 2012 ! Il utilise avec brio l’Unreal Engine 3, ce qui donne des effets de lumières et d’ombres très détaillés, des textures fines, et une animation propre des personnages. On a par moment l’impression de regarder un film. Il arrive même que l’on oublie que l’on joue durant un dialogue, et le silence nous rappelle à l’ordre au moment de choisir une phrase pour continuer ! L’audio n’est pas en reste et a été aussi soigné que le reste. Les doublages sont effectués par des acteurs professionnels, et collent parfaitement aux personnages pour la version anglaise. La version française est d’aussi bonne qualité, et ne vous fera pas saigner les oreilles avec des phrases surjouées.
Les musiques sont quand à elles sublimes. Composées par Jack Wall et Sam Hulick, elles sont tantôt rapides pour les scènes d’action, et parfois planantes, en parfait accord pour ce space opera ! Au final, le thème principal restera en tête bien longtemps, ce qui est signe de qualité.
Au final, Mass Effect est un jeu que tout amateur de l’espace, des space operas, et de science-fiction se doit de faire. Il est loin de la perfection, la faute à son inventaire capable de faire hurler un moine boudhiste, et sa durée de vie assez faible d’une douzaine, mais il laisse un sentiment de grandeur, d’avoir joué à plus qu’un jeu, d’avoir participé au sort de l’univers !
Mass Effect 2
Toujours développé par BioWare, il sort en Janvier 2010. Deuxième épisode de la trilogie, ME2 reprend directement après le premier volet. Après la découverte des Reapers par Shepard, vous traquez les derniers Geths qui s’y étaient associés. Lors d’une mission, le Normandy est attaqué par un vaisseau inconnu. Ceci ira à la destruction pure et simple du Normandy, et à votre mort. Oui. MORT ! Car vous mourrez dans les cinq premières minutes du jeu. Votre cadavres est alors recueilli par Cerberus, une organisation pro-humaine, ayant pour but de protéger les humains, et ce par n’importe quel moyen. Le projet Lazarus a pour but de vous rammener à la vie, car vous êtes un véritable symbole, le premier homme à avoir affronté un Reaper et à l’avoir terrassé. Cerberus vous proposera d’enquêté sur un phénomène étrange. Des colonies humaines disparaissent une à une dans les zones les plus éloignées. Il s’avérera qu’il sont enlevé par les Collecteurs, une race extra-terrestre au service des Reapers. Votre but tout au long du jeu, sera de monter une équipe de soldats loyaux, pour passer le relais Omega 4, et attaquer les collecteurs à la source, dans une mission suicide. Plus de douze personnages peuvent être recrutés en incluant ceux des DLC.
Le moteur de jeu reste l’Unreal Engine 3, mais gère cette fois ci des effets plus avancés, comme la profondeur de champ, mais principalement durant les cinématiques. La grande nouveauté de cet opus est l’importation de la sauvegarde du premier jeu. Cela a pour effet de répercuter vos choix effectués dans le premier volet ! Ainsi, un personnage mort dans Mass Effect, ne sera pas présent dans sa suite ! Seule déception, là où Mass Effect avait des munitions illimités, Mass Effect 2 introduit le principe des « clips thermiques » des radiateurs pour vos armes, à remplacer lors des surchauffes. Ou comment greffer dans le jeu des munitions limitées, sans dire que c’est le cas… Belle régression.
Les doublages sont de la même qualité, en gardant les mêmes acteurs. la continuité est assurée. Idem pour les musiques, toujours de Jack Wall et Sam Hulick, plus en forme que jamais avec des thèmes envoûtants.
Mass Effect 2 à quand à lui eu bien plus de DLC, d’un niveau très inégal. On retrouve les inutiles (costumes différents pour des équipiers), des gratuits, comme des missions en vaisseau, ou de nouveaux personnages, et des payants, ayant un niveau de qualité assez exceptionnel, pour la plupart. Lair of the Shadow Broker nous amènera donc dans la base du Courtier de l’Ombre, la personne qui contrôle chaque information dans la galaxie et en fait commerce.
Mass Effect 3
Mass Effect 3 sort chez nous le 9 mars, et va enfin clôturer la saga du commandant Shepard ! Les Reapers débarquent, et attaquent finalement la Terre. C’est la guerre… Après avoir joué à la démo, je suis bluffé, le moteur permet des graphismes encore plus soignés. Les quelques passages de la démo donnent vraiment envie de jouer. ! Mass Effect 3 sera aussi le premier jeu de la série à proposer un mode multijoueur. Enfin, les décisions prises dans les deux premier jeu seront importés, afin de continuer VOTRE histoire ! Un jeu attendu, pour lequel je vous ferais un test avec plaisir !
En attendant, voici le dernier trailer. Savourez !
Bel article sur une de mes licences préférée. Vivement le 8 mars !
sa donne envie mais mon pc va pas suivre sniff