Just Cause 3 – Sponsorisé par Michael Bay
Aujourd’hui, on va parler de révolution, d’explosion et de résistance. Je ne parle pas de la France, mais de Just Cause 3 !
Développé par Avalanche Studio, il est sorti le 1er décembre 2015. Le jeu nous met dans la peau de Rico Rodriguez, agent américain spécialisé dans le renversement de dictatures. Son but ? Libérer l’archipel méditerranéen de Medici, où ses parents ont été tués lors du coup d’État du général Di Ravello. Coup d’État qui a permis au général d’obtenir le contrôle total d’une ressource locale très dangereuse, le bavarium, minerai surpuissant.
Scénario simple et efficace, un peu en retrait, mais qui fera la part belle au gameplay. On doit libérer peu à peu les îles de cet archipel, en détruisant les outils de propagandes du général en ville, ou en reprenant les bases militaires des forces d’oppression. Pour cela, vous utiliserez des armes classiques, mais aussi une tonne d’explosifs, et surtout votre grappin, votre parachute et votre wingsuit. La Sainte Trinité de ce jeu, vous permettant de vous déplacer vite, d’attaquer par les airs, de voler des hélicoptères en plein vol, ou de fuir une situation difficile. Rien que ça.
Grâce à ces objets, le gameplay est très nerveux, mais aussi très fluide. S’éjecter de son hélicoptère en feu pour partir en wingsuit en planant, tout en continuant de semer chaos et destruction, ça n’a pas de prix. Malgré tout, les contrôles seront assez frustrants au début, et prévoyez de vous manger pas mal de falaises en wingsuit avant de maîtriser la chose.
En parlant de chaos, ce jeu est bourré d’explosions toutes plus phénoménales les unes que les autres. De quoi rendre fier Michael Bay tellement on en prend plein les mirettes. L’action est rapide, grandiose et avec un gameplay vraiment fun, bien qu’un poil répétitif.
Techniquement, Just Cause 3 est plutôt beau, mais il accuse de nombreux ralentissements sur console. C’est assez désagréable, et plus proche du manque d’optimisation que des limitations de la console. D’autres jeux plus chargés en détail s’en sortent très bien.
Le jeu n’est pas exempt de défauts évidemment, des bugs de collision sont à signaler, également des problèmes de caméra assez frustrants, mais on peut encore passer outre. Par contre la difficulté peut être assez mal étalonnée, en dent de scie, et source de frustration dans certaines missions.
Le doublage français est agréable, bien qu’il accuse parfois des problèmes de lipsync. L’ambiance sonore est excellente et plonge bien dans l’action, tantôt énervée avec les tirs dans les bases ennemies, ou plus légères dans une balade en wingsuit. Les musiques sont par contre totalement en retrait et aucune ne m’a marqué, jusqu’à la fin du jeu. Dommage.
Et n’oublions surtout pas la fin, justement, qui me semble un peu bâclée, avec un boss relativement facile dans un décor qui ne fait pas honneur au reste du jeu. Manque de budget ou d’inspiration ? Les deux ?
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Pour finir, Just Cause 3 est un jeu très agréable, même si répétitif, et est un très bon défouloir. Si vous aimez l’action, foncez, mais essayez de le trouver à petit prix.