Borderlands 2 ou le joyeux foutoir entre amis !
Salut les gamers ! Il y a de cela 3 ans (un peu plus), je faisais la critique de Borderlands. Il est maintenant temps de parler de sa suite, sobrement appelée Borderlands 2 !
Borderlands 2 est un FPS / RPG sorti le 21 septembre 2012. Il fait suite à Borderlands, et se situe chronologiquement cinq ans après. L’histoire commence avec de nouveaux chasseurs de l’arche, qui se font sauvagement attaquer par le Beau Jack (Handsome Jack en VO). Vous êtes recueilli par un robot de marque Hyperion, appelé CL4P-TP (mais tout le monde l’appelle Claptrap). Un peu cinglé, il vous conduira vers d’autres personnages hauts en couleur, et les pillards écarlates, afin de retrouver Jack et l’arche ! Le scénario global est simple, mais la trame reste riche en rebondissements. De même les quêtes annexes sont nombreuses (encore une fois) et il est possible de croiser les personnages du premier volet. Je n’en dirais pas plus, à part leurs personnalités qui sont bien plus travaillées.
Pour votre aventure, vous aurez le choix entre six classes (deux sont des DLC). La sirène, avec ses pouvoirs psychiques et élémentaux. Le défourailleur, capable d’utiliser deux armes en même temps lorsqu’il entre en rage. Le soldat, utilisant des tourelles fixe pour l’épauler. L’assassin, qui devient invisible. Gaige la mécromancienne, utilisant un robot très agressif appelé Piègemort. Et enfin, Krieg le psycho, un cinglé cannibale spécialisé au corps à corps. Un joli panel de brutasses paré à en découdre avec les troupes du Beau Jack. Leurs styles de jeu sont très variés, et trois arbres de compétence vous donnent le loisir de varier votre style de jeu.
Des ajouts bienvenus comme les niveaux de brutasse sont au rendez-vous. Lorsqu’un objectif mineur est atteint (tuer un nombre d’ennemis, tirer un nombre de balles, il y en a des centaines possibles), vous gagnez des jetons de brutasse, pour améliorer de façon définitive une caractéristique, comme la précision, temps de recharge… L’augmentation est faible, 0.5% environ, mais à force de les cumuler, on arrive à des valeurs sympa.
Point de vue jouabilité, ça reste un FPS assez classique. C’est maniable, rapide. Aucun problème à signaler. Pour les menus par contre, les choses se gâtent. On a droit à un inventaire tout droit porté des versions console, inadapté au monde PC. On peste, on hurle, bref, c’est pas facile de choisir son stuff pour s’en équiper. Très mauvais point. Même le menu perfectible de Borderlands premier du nom était bien mieux. À part cette lacune, pas d’autre grief à signaler. Le jeu est fun en solo, mais c’est bien en coopération avec des amis qu’il brille et montre tout son potentiel, avec un carnage incessant et le moyen de s’échanger des armes, et ramasser ses amis tombés au combat. Bien pratique sur les boss imposants du jeu. Les armes sont encore une fois générées aléatoirement, donnant un nombre incalculable de possibilités.
Graphiquement, rien de bien différent du premier opus. Le cell shading est encore présent, et donne toujours une identité propre à la série. Le jeu est bien optimisé, et tourne sur des machines de cinq à six ans sans pour autant être moche. Merci l’Unreal Engine 3.
Pour couronner le tout, plusieurs DLC sont sortis. Un qui repousse le niveau max (assez utile), mais surtout quatre DLC scénarisés. Le premier, Captain Scarlett et son butin de pirate vous envoie chez les pirates du désert, avec des barges volantes style Star Wars. Un autre vous envoie dans le cratère de la Brutasserie, où se trouve l’arène de Mister Torgue, célèbre fabricant d’armes du jeu, haut en couleur et timbré sur les bords. La grande chasse de Sir Hamerlock vous envoie dans des marais pour un petit week-end de chasse, et enfin, le DLC Tiny Tina vous précipite dans une partie de Bunker et Brutasses dirigée par Tina, gamine de douze ans psychopathe et experte en explosifs. Un univers heroic-fantasy qui tranche bien avec le reste du jeu, mais n’en reste pas moins agréable, et reprenant nombre de codes du jeu de rôle classique, jusqu’aux lancers de dés à vingt faces.
Mais Borderlands 2 resterait un jeu classique sans un seul élément : sa bande-son. Les doublages apportent toute la profondeur et la folie à cet univers. Les blagues et autres remarques acerbes des personnages que l’on joue, ou des PNJ donnent une crédibilité et un humour indispensable. On en vient même à se demander si on ne joue pas juste pour connaitre les dernières répliques de Claptrap ou bien de Marcus le marchand d’armes. La version française est vraiment de bonne qualité, on sent que les doubleurs se sont impliqués dans leurs personnages.
J’ai beaucoup aimé finir ce jeu avec des amis en coopération. La rejouabilité est élevée, avec d’autres classes de personnage à tester et pour varier son style de jeu. C’est un achat indispensable à ceux qui aiment le mélange de genre, entre FPS et RPG, et si possible avec le Season Pass, donnant accès aux DLC scénarisés. Leur longueur et qualité d’écriture ajoute vraiment un plus au jeu. À prendre les yeux fermés (ouvrez-les pour jouer, c’est mieux).
Borderlands 2, quel pied ce jeu. Je m’y suis remis pour faire tout les succès steam, et c’est toujours aussi bon.
Je sais pas si tu as vu, ils ont sortie un nouveau level cap (maintenant on monte 71 ou 72) et plusieurs autres DLC sont prévu pour l’année prochaine. De quoi jouer encore de longue heures sur un excellent jeu
Ouais, avec les nouveaux DLC, on a pas fini de fragger !
Bonjour
Le graphisme a effectivement été très bien travaillé. Merci d’avoir partagé cet article.
Au revoir