Xenoblade Chronicles 2 – Le monde d’Alrest et ses lames

Revenons en arrière, nous sommes fin 2017, la Switch n’a pas un an, qu’elle nous sort surement un de ses meilleurs RPG japonnais. Xenoblade Chronicles 2, une aventure riche, qui ne cesse de donner, malgré ses quelques défauts. En avant pour Alrest !

Xenoblade Chronicles 2

Sorti le 1 décembre 2017 sur Nintendo Switch, Xenoblade Chronicles 2 n’est pas la suite du premier, mais plutôt une aventure exploitant un univers commun. On pourra retrouver des similitudes avec le premier volet, comme une partie du bestiaire. En résumé, on peut s’attaquer à ce jeu sans avoir fait les autres, à la manière d’un Final Fantasy canonique.

On attaque l’histoire avec Rex, un ado de 15 ans, récupérateur sur la mer de nuage. Sur le dos d’un titan, surnommé « papy », il fouille les décombre sous la mer de nuages afin de revendre ses trouvailles et aider son village natal.

Sa vie va basculer quand la guilde du commerce d’Argentum va demander sa présence dans une opération de récupération d’un ancien navire. Lors de cette expédition, il fera la connaissance de Pyra, une lame légendaire et surpuissante connue comme l’Aegis et désirant rejoindre l’Elysium…

Mais qu’est-ce qu’une lame, me direz-vous ? Dans l’univers de XC2, une lame est un être humanoïde, apparu depuis un crystal si son utilisateur à la volonté suffisante pour le matérialiser. Cette personne est alors appelée « pilote » et peut avoir plusieurs lames. L’histoire tourne beaucoup autour de ce thème et de la relation entre les habitants d’Alrest et des lames, beaucoup trop utilisées pour se faire la guerre.

Le scénario est riche, et nous occupe pour 70 heures en faisant une bonne partie des quêtes annexes. Le scénario est plein de rebondissement, et tire énormément sur le genre du manga shonen, mais reste accessible à tous. XC2 est un jeu généreux, avec beaucoup de quêtes scénarisés, et d’autres systèmes, comme l’envoi de lames effectuer des missions comme mercenaires.

Le système de combat est également très riche. Plusieurs types d’armes sont disponibles selon les lames liées à un pilote, avec des possibilité de combos pour mettre à terre vos adversaires et leur faire plus de dégâts, ou bien un système de combo élémentaire avec les types de magie de vos lames. ces systèmes nous sont dévoilés progressivement par le jeu, afin de ne pas nous surcharger, étant relativement complexes une fois tous imbriqués.

Le monde de XC2 est vaste, très vaste. Plusieurs zones de grande tailles s’offrent à vous, sur des titans (plus grands que « papy »). Chaque zone regorge de secrets et de quêtes, et sont visuellement très différentes. Des zones boisées de Gormott on passe aux pétales roses d’Uraya, ou bien aux zones enneigés de Tantal. La variété est là.

Les musiques sont sublimes, avec des thèmes qui changement selon le jour et la nuit pour les villes. Beaucoup de musiques vont vous marquer très longuement. Évitez par contre le doublage anglais. Vos oreilles vous remercieront, le doublage japonnais original est bien meilleur et vous évitera de vous cacher devant certaines répliques manquant fortement d’implication des doubleurs anglais.

Abordons maintenant le point qui a fait grincer des dents pas mal de monde, le design des personnages. Beaucoup de designer ont participé au projet, dont Tetsuya Nomura (on reconnais ses personnages). En effet, certaines lames, dont Pyra, ont des tenus assez suggestives. Une levée de bouclier s’est produite, et on connais l’ampleur que cela prends sur internet. Toutefois bien que de tels personnages soient présents, cela ne rends pas l’histoire moins bonne. Et on parle de 5 personnages environs sur 40 ? Je pense que le jeu a été pris pour cible alors que l’on vois bien pire dans des jeux comme GTA V, mais bref, chacun ses goûts. Et je n’ai vu personne se plaindre de la lame masculine qui ressemble à un surfer très peu vêtu.

D’autant que la quasi totalité des lames en jeu ont une histoire propre, avec une quête scénarisé, et une évolution de leur personnage, de leur mentalité. Ce ne sont pas juste des faire-valoir.

Enfin seuls bémol, les performances du jeu. Sorti trop tôt dans la durée de vie de la console, je pense que le jeu manque d’optimisations et en souffre. La résolution et le framerate en prennent un coup sur certaines séquences, bien que la direction artistique sauve le tout.

XC2 est au final un ensemble cohérent, une aventure fantastique, un jeu qui ne cesse de donner. On a toujours quelques chose à faire, même une fois l’aventure principale terminée. J’en suis à 2 New Game+, et presque 300 heures de jeu, excusez du peu. Surement mon plus gros coup de coeur sur Switch.

Plus de captures d’écran (spoiler possible)

Torna : The Golden Country

Pour ceux qui n’en auraient pas eu assez, un DLC (aussi sorti en cartouche) existe. Torna : The Golden Country. Cette extension est en fait un vrai jeu complet, avec une durée de vie de 40 heures, racontant les événements se déroulant 500 ans avant XC2. A faire après le jeu de base, il apporte une nouvelle vision du du scénario et des origines des lames, et propose un système de combat remanié et plus dynamique.

Ne boudez pas votre plaisir, ce DLC est du même acabit que XC2. Riche et passionnant.

Plus de captures d’écran (spoiler possible)

Author: keitaro

Joueur de jeux vidéos en tout genre, et sur toute plateforme, fan d'animé, et de manga, j'essaie de partager mes découvertes et coups de coeur sur BakaGamer. Toujours en retard sur les sorties du moment, évidement.