Battlefield 3 – La guerre dans toute sa splendeur !

Bonsoir amis gamers. L’heure est grave. Après deux semaines, il est temps de faire le point sur un titre attendu de longue date par les fans, Battlefield3 !

Développé par DICE et édité par Electronic Arts, Battlefield 3 est sorti le 27 Octobre 2011. Il sera ici question de la version PC du jeu.

Battlefield 3 nous propose trois modes de jeu bien distincts. Une campagne solo, un mode coopératif, et le mode multijoueur, fondement de la série. La campagne solo nous est racontée sous la forme de flashbacks par le sergent Blackburn. L’histoire nous emmène à la frontière iranienne, lors de conflits avec une milice russe. Une histoire crédible mais loin d’être exagérée comme dans certains jeux. Le tout est dynamique, cohérent, et très bien construit, avec des cartes gigantesques. Par contre, la campagne pèche sur la durée de vie : six heures en difficulté normale, c’est peu. On sais tous que le multijoueur est l’attrait principal, mais cela laisse l’impression que le solo est un gadget, voir un gros tutoriel.

La partie coopérative est de suite plus intéressante. Six missions, à jouer avec un ami, ou une personne au hasard sur Internet. La difficulté monte d’un cran, surtout lorsque vous ne savez pas piloter un hélicoptère et vous retrouvez aux commandes. 😉 Les missions sont relativement banales mais à forte dose d’action. De même il faudra penser à couvrir votre coéquipier. Par exemple, s’il se prend trop de balles, ou se fais planter un couteau dans le torse, il faudra aller le relever avant qu’il ne se vide de son sang, sous peine d’échouer !

Enfin, le mode multijoueur. Le coeur du jeu. Ce que tout le monde attendais. BF3 nous propose par défaut neuf cartes, toutes jouables dans chaque mode que propose le jeu. Match à mort, Match à Mort en équipe, Match à Mort en escouade, Conquête et Rush. Les trois premiers modes sont des classiques de tout FPS qui se respecte. La conquête consiste à contrôler des points précis de la carte, afin de faire baisser le nombre de tickets de l’équipe ennemie, qui essaiera d’en faire de même. Chaque fois que vous réapparaissez sur le terrain, après votre mort, cela coûte un ticket à votre équipe. La première qui n’a plus de ticket à perdu. Simple et efficace, ce mode de jeu est présent depuis Battlefield 1942. Le mode Rush quand à lui, est apparu avec la série Bad Company. Une équipe défend deux stations, tandis que l’autre dois les faire exploser. Les attaquants ont un nombre de tickets restreints, et doivent faire exploser les deux stations avant de ne plus en avoir. lorsque les deux stations ont explosées, les défenseurs ont deux nouvelles stations plus loin. Un niveau à entre quatre et dix stations. C’est un mode de jeu bien plus linéaire, mais aussi plus explosif. L’action est à son paroxysme car les points d’attaques, et donc de défense, sont moins nombreux, avec plus de soldats vers chaque. Et potentiellement plus de plomb dans votre tête. Il est également possible d’utiliser plusieurs types de véhicules, des chars, des jeeps, des tourelles antiaériennes, des hélicoptères de transport et de combat, ainsi que les jets, qui font leur retour depuis Battlefield 2 ! De plus, chaque arme et véhicule peut-être personnalisé avec divers équipements et capacités lors de vos gains d’expérience en ligne. Une M249, avec une lunette infrarouge et un chargeur de 200 balles, ça envoie du steak ! 😀

Les neuf cartes sont très bien conçues, mais certains problèmes émergent du fait qu’elles sont compatibles avec tout les modes de jeu. On remarque que des cartes comme Opération Métro, ou Pic de Davamand, sont bien trop linéaires pour les jouer en Conquête. Et ne parlons pas si le serveur accepte 64 joueurs. Une vraie fiesta de 14 juillet avec des roquettes de tout les côtés… On croirait du Quake III Arena. En dehors de ces problèmes, le level design est bien pensé, avec certaines cartes tirant parti de la verticalité. Il faut avouer que faire du basejump depuis une falaise pour continuer sur la carte, c’est peu commun. 😀

Graphiquement (pour la version PC en tout cas), le jeu est une véritable tuerie. Le moteur FrostBite 2 autorise des effets de lumière, d’ombres, et de particules surprenants. Les fumées sont les plus réelles jamais vues à ce jour, les explosions et flammes magnifiques, et les animations de personnages sont sans failles. Quelques textures viennent cependant faire tache. Le réalisme des graphisme est saisissant, mais rehausse la difficulté par rapport à Bad Company2. Il est bien plus difficile de voir les ennemis, mais cela apporte un réalisme bienvenu lorsque l’on tente de contourner des ennemis. D’autant que la plupart des machines qui faisaient tourner Bad Company 2 peuvent le faire fonctionner avec un niveau de détail correct. Un moteur qui est donc impressionnant visuellement, et bien optimisé sur sa consommation des ressources. Quand à la bande son, est est ahurissantes. Chaque arme a été enregistrée et les sons n’en sonnent que plus juste. Chaque arme claque avec justesse. Chaque véhicule est reconnaissable au loin grâce à son bruit de moteur. Un vrai régal pour les oreilles qui renforce l’immersion ! Les avions qui vous passent au dessus de la tête à basse altitude vous crèvent les tympans… Bref, c’est la guerre !

Bien que le jeu aie de bonnes qualités, il a également ces défauts. Et pas des moindres. En premier lieu, il est impossible d’attribuer des fonctions aux boutons latéraux de votre souris. Un oubli regrettable que l’on dois compenser avec les pilotes du mulot sous Windows.  Rappelons que cela était possible dans les précédents volets. Il y a aussi des bugs gênants dans la campagne solo. A un moment il faut s’approcher d’un garde par derrière pour l’égorger. Arrivé à un mètre de lui, on se prend une balle magique venant de son arme sans qu’il aie besoin de se retourner. Bug assez minable, et bloquant pour la campagne, que l’on ne passera qu’avec de la chance. Il y a également des problèmes de stabilité assez aléatoire selon votre machine. les retour bureaux peuvent être fréquents sur certaines configurations. Et surtout, il faut parler du netcode du jeu. Une véritable horreur. La détection des tirs étant maintenant reléguée au client, il n’est pas rare de prendre des balles juste après vous être mis à couvert. Sans oublier les lags assez présents. A croire qu’aucune leçon n’a été tirée des premières semaines de lancement de Bad Company 2, qui souffrait du même problème. Il reste évidement les cheaters, inévitables, surtout grâce PunkBuster, l’anticheat invisible (par son inaction).

Mais ces défauts restent minimes et peuvent être ignorés, comparés à Battlelog et Origin. L’installation du jeu depuis le DVD, par Origin, est d’une lenteur innommable.  Une heure et demis d’installation depuis deux DVD ! Du Jamais vu ! Mais le pire est Battlelog. Sorte de réponse à Call of Duty Elite, le service de statistiques en ligne de la série concurrente, il se veut votre Facebook militaire. Un réseau social qui permet de suivre toute votre progression en ligne, et jouer avec vos amis. Sur le fond, j’aime. Mais il est obligatoire pour lancer le jeu, depuis votre navigateur ! En effet, le jeu n’a pas de menu principal, c’est Battlelog qui rempli cet office ! Déstabilisante, buggée, cette interface aurait méritée à rester facultative.

Pour conclure, Battlefield 3 est un bon jeu, immersif, prenant, sur lequel on peux passer des centaines d’heures. Mais le nombre de bugs, négligence et de fausses bonnes idées, viennent le handicaper. il faudra attendre sûrement plusieurs patchs avant que le jeu fonctionne parfaitement pour tout le monde.

Cette note est valable au moment du test, et sera probablement supérieure après de multiples patchs. En l’état le jeu est bon, mais loin d’être excellent. 🙂

Author: keitaro

Joueur de jeux vidéos en tout genre, et sur toute plateforme, fan d'animé, et de manga, j'essaie de partager mes découvertes et coups de coeur sur BakaGamer. Toujours en retard sur les sorties du moment, évidement.

4 thoughts on “Battlefield 3 – La guerre dans toute sa splendeur !

  1. Sans oublier les bugs suivant :
    Dans la campagne :
    – A la fin dans le train : à partir du moment où un terroriste vous attaque, normalement après une suite d’actions vous le balancez en-dehors du train… Mais si vous restez appuyé sur la touche « tirer », vous tirez avec une arme inexistante…
    – Juste après quand vous devez passer par la fenêtre pour rejoindre l’autre wagon, les touches assignées ne fonctionne plus. Il faut pour cela utiliser les touches par défaut.
    – On peut noter un bug sonore : si vous recommencez plusieurs fois la section « saut entre wagon », vous entendrez votre joueur souffrir sans arrêt jusqu’à la fin de la mission…
    En multi :
    – Impossible de tuer un joueur qui utilise le mortier par le dos avec le couteau.
    – Pas mal de bug avec le Battlelog, surtout au niveau de la connexion aux serveurs.

  2. Effectivement ne pas pouvoir utiliser le couteau sur quelqu’un qui utilise un mortier, je l’ai remarqué. Puis me suis fais plomber…

  3. Et le défibrillateur qui ne marche pas sur les ennemis ! Une vrai provocation des devs envers les médics !

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