Go go go ! PSP go !

Pour ne pas faire comme tout le monde, le jour de l’annonce de la PSP2 (NGP), je reçois ma PSP go ! Hahaha ! Explications sur mon point de vue et petit test !

Pour ceux qui vont me dire « mais c’est débile ce que tu a fais », je vais leur dire « mais pas du tout ! ». Premièrement, j’avais une PSP de première génération (l’association WDA va en prendre soins maintenant qu’ils me l’ont rachetée, merci à vous). Mon problème ? Trimballer la cargaison d’UMD en déplacement. Pas pratique. Dans ces conditions, la PSP go me tentais énormément. Adieu support physique, bonjour dématérialisation. Je ne suis pas contre le phénomène, l’ayant déjà fortement adopté sur PC, chacun ses goûts.

Après réception, premier point qui tue, il faut mettre à jour le système pour jouer. Ou du moins, pour télécharger vos jeux sur le PlayStation Network (PSN). Jusque là, ok. Mais pour cela il vous faut au moins 75% de batterie ! Allez hop, deux heures de charge minimum. Très mauvais point pour les joueurs pressés, mais il évite quand même de flinguer votre console toute neuve durant une mise à jour si la batterie vous lâchais. Deuxième point noir avant de jouer, le temp de téléchargement des jeux est loooooooooooooooooooooongs ! Heureusement que vous pouvez les récupérer sur PC avec le logiciel fourni, Media Go (qui est une bouse infâme mais fais le travail qu’on lui demande). Dernier point, une horloge s’affiche sur l’écran lorsque la console est fermée. D’une inutilité sans pareil, on la mettra en veille ou totalement éteinte pour ne pas bouffer la batterie, qui d’ailleurs ne peux être remplacée sans faire sauter la garantie. Ah si, un autre point, et vraiment cool, la possibilité de mettre un jeu en pause, un peu comme une hibernation sur Windows. Vous mettez en pause, pouvez faire autre chose, comme utilisez Skype (intégré à la bête) puis revenir pile au moment où vous avez quitté ! Vraiment très sympa.

Alors d’un point de vue logiciel, rien de nouveau, tout ce qu’une PSP classique possède, rien de bien méchant. Les différences se situent massivement au niveau hardware. D’abord, adieu le lecteur UMD. Pour une console axée sur la dématérialisation, je trouve ça normal. Cela implique une miniaturisation conséquente : pas moins de 50% du poids et de la taille d’une PSP de première génération !

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Pour le stockage, une mémoire interne de 16 Go est présente (14,6 en réalité, mais ça c’est encore le débat de l’unité de mesure…) et la console accèpte également des… memory stick m2 ? What the fuck ? Pourquoi ne pas avoir choisi le format micro SD ? Bref ne comptez pas dessus, c’est deux fois plus cher et c’est incompatible avec tout ce qui n’est pas de Sony. Grosse déception de ce côté.

Autre point, l’écran qui coulisse pour laisser place aux boutons, comme sur un smartphone. La prise en main est agréable, par contre attention aux crampes après plusieurs heures de jeu si vous avez de grandes mains. Mention spéciales aux gâchettes que je trouve bien mieux placées que sur les modèles précédents, même si elles ont un retour assez mou (sensation uniquement, ça répond très bien). On notera l’apparition du Blutooth sur la console, pour connecter un casque compatible, ou même jouer en ligne en passant par un téléphone. Très bonne initiative ! Les boutons de volume et luminosités ont par contre étés déplacés sur la tranche en haut de la console… Peu pratique, même si on ne s’en sert pas en continu. Petite chose anecdotique, des patins antidérapants sur l’arrière de la console. Je n’en vois pas l’utilité, puisqu’il faut la tenir dans les mains pour jouer, contrairement à une Nintendo DS et son écran tactile. Grand moment de questionnement existentiel sur cet aspect…

Dernier point, et non des moindres, la connectique propriétaire ! Sony, vous me gonflez ! Adieu le port mini USB standard ! Bonjour la prise faite maison ! Si vous perdez le câble, ou ne l’avez pas à portée, impossible de recharger ou de transférer des fichiers ! Carton rouge à Sony pour cette régression impardonnable !

Petite conclusion, je dois avouer que pour quelqu’un qui ne veux pas s’embêter avec des UMD, cette version de la PSP est vraiment sympa. Son choix reste cependant discutable et ne dépendra que de votre mode d’achat. Si vous aimez trouver des jeux d’occasion ou en revendre, passez clairement votre chemin, cette console n’est pas pour vous ! Sinon, foncez !

Enfin, pour en revenir à l’actualité de cette journée, l’annonce de la PSP2 (NGP), je ne suis pas du tout emballé par cette console. Pourquoi ? Certes il y a des points intéressants, comme les jeux compatibles PS3 et PSP2, mais tellement d’autres points sont négatifs que son achat me semble peu justifié pour l’instant. Déjà, l’autonomie : pas annoncée du tout. La console étant « aussi puissante qu’une PS3 » selon Sony, ou du moins capable de sortir un rendu graphique similaire, je m’imagine que la batterie va prendre une mega baffe du siècle ! Nintendo a annoncé 3 à 8 heures pour sa Nintendo 3DS, alors qu’elle est moins puissante ! Vous imaginez l’autonomie de la PSP2 maintenant ? Moi je la vois inexistante !

Deuxième point qui me gêne : les deux joysticks, des vrais, pas comme sur les autres génération de PSP, c’est plutôt comme sur une manette DualShock. C’est super cool d’un point de vue gameplay, mais au vu des photos, ça fais deux mega tétons qui dépassent de la face de la console. Alors selons le sens où vous la mettez dans votre poche, vous avez soit deux tétons visibles sur votre jean, sois deux trous dans la hanche. C’est quoi votre préférence ?

Et pour achever le tout, la connectivité 3G. Super pour jouer en ligne partout, et surtout pour se faire violer son compte bancaire avec un nouvel abonnement chez un opérateur. Et quid du prix de la console ? Et oui le cash, le flouze, l’oseille ! Combien va coûter cette console ? Je table sur 300 à 400$ (ce qui sera passé en euro sans conversion). Par conséquent, la PSP2, j’en veux pas ! Na !

Sur ce, bonne soirée les gamers ! Je vais aller me faire du Patapon sur ma PSP go !