Le samedi, c’est retrogaming ! – Zelda DX

Salut les retrogamers , amis lecteurs du samedi ! Aujourd’hui, on va parler d’un jeu qui pour moi est un des meilleurs exemples de ce qu’est un bon A-RPG, Zelda Link’s Awakening DX, sur GameBoy Color !

Link’s Awakening est le tout premier Zelda sorti sur console portable, et ce en 1993, sur la GameBoy monochrome (vous savez, le pavé utilisé lors des émeutes sur les vitrines). Il fût réédité en 1998 (début 1999 pour la France), dans une version colorisée et améliorée pour la GameBoy Color ! Il s’appellera Link’s Awakening DX.

L’introduction commence avec Link sur un radeau de fortune, naviguant sûrement en direction d’Hyrule. Pris en pleine tempête, il s’échoue sur une île et est recueilli par Marine, une jeune fille, et son père Tarkin. A son réveil, il se met en quête de son équipement, et d’un moyen de quitter l’île de Cocolint. Il croisera un hiboux, qui lui annoncera que cette terre est en danger…

Graphiquement très fin pour un jeu GameBoy, les détails sont surprenants, surtout en couleur. Les personnages sont petits à l’écrans tout en étant assez détaillés pour les reconnaître sans souci. L’environnement est tout aussi détaillé, que l’on soit en forêt, en montagne, sur une plaine,… Bref visuellement, il n’y a rien à redire.

Les musiques étaient magnifiques pour l’époque, et restent en tête sans pour autant vous donner envie de tuer des gens ou de couper le son. Les bruitages sont très bons aussi, entre les bruits d’épée, du bouclier, et de tout votre inventaire, le bruit des vagues, tout est suffisamment réaliste, malgré le peu de capacités de la GameBoy.

Point de vue maniabilité, c’est un quasi sans fautes : vous pouvez déplacer Link dans les quatres directions, mais aussi en diagonale ! Cela donne une bonne liberté pour contourner des ennemis et les surprendre. Les boutons A et B sont quand à eux configurable à volonté sur votre équipement. C’est d’ailleurs grâce à cette possibilité que l’on a vu l’apparition des flèches explosives pour la première fois dans la série ! Start et Select quand à eux contrôlent respectivement l’inventaire et la carte, des menus relativement classiques, mais efficaces.

Seule ombre au tableaux, la combinaison de touches pour sauvegarder ! Il fallait maintenir les touches A + B + Start + Select ! Assez difficile à réaliser sans une gymnastique des mains, cette combinaison de touches faisait aussi peur à cause du fait que la majorité des jeux l’utilisaient pour effectuer un reset de la console ! Une assez mauvaise idée en soit…

Enfin, très bon point du titre, sa durée de vie ! Huit donjons à explorer, ainsi qu’un neuvième en bonus dans la version DX, des quêtes annexes à effectuer, comme les échanges d’objets, et aussi (encore pour la version DX) les différents lieux à explorer pour trouver le photographe ! Sur console portable à cette époque, avoir un jeu ayant une moyenne de vie de 20 heures relevait du miracle pur et simple ! Le level design des donjons était tortueux, mais relativement bien pensé, et souvent centré autour d’énigmes reposant sur l’objet à trouver en ce lieux.

Petites anecdotes sur le jeu : au Japon, dans l’introduction on vois des sapins, alors qu’en occident, il s’agit de cocotiers ! Et la version DX a subit une légère censure : à l’origine, la sirène perd le haut de son bikini, et vous traite de pervers lorsque vous approchez sous l’eau. Dans la version DX, elle a juste perdu son collier ! Tout ça pour quelques pixels imaginaires… Et le plus important (si on peux dire) c’est un des seuls (ou le seul) Zelda où on ne vois jamais… la princesse Zelda ! Hé oui ! 😀

Zelda DX est un très bon jeu de GameBoy Color, mais il a aussi une place particulière pour moi, car il s’agit du premier Zelda auquel j’ai joué ! Pour vous, c’étais quel épisode de la saga ?